Crippling Lack – David Thomas Brougton

Disponible chez Quelque part Records à Lille, à La Fabrique Balades Sonores à Paris et sur le Bandcamp du Noize Maker

« Crippling Lake », triple vinyle transcontinentale de David Thomas Broughton.

 

“Broughton’s magnum opus, Crippling Lack is an impressive feat. Cohesive and flowing along to a sophisticated backing, sonorous with the artist’s venerable travailed voice, and his acerbic foils wit. The album’s scope is immense even though it meanders to a, mostly, folk signature and gentle accompaniment. It is nothing short of outstanding.”

monolithcocktail.com

David Thomas Broughton – Crippling Lack

« The fact this album exists at all is testament to the inherent brilliance at the heart of humankind. »

Collective Zine

C’est avec une grande fierté que le Noize Maker présente Crippling Lack, le nouvel album de David Thomas Brougthon.

Voici « Words of Art » premier extrait de l’album avec en featuring Aidan Moffat.

Crippling Lack est album transcontinental, sortant en triple LP, sur trois labels distincts : Song, By Toad Records (Edinburg, Ecosse), le Noize Maker Records (Lens, Pas de Calais, France) et Paper Garden records (Brookling, Etats Unis)

Sortie Française le 2 mai 2016, sur le Noize Maker Records

Dylan Municipal – Pop de Ducasse

Dylan Municipal, cet hyperactif créatif de nos contrée nordique nous a concocté un ep solo farfisa, en souvenir ému des Farfi(z)a Sessions.

« Dans un coin du studio Le Noize maker où le groupe enregistre son nouvel album, il y a un vieil orgue Farfisa, le genre de modèle utilisé par les musiciens de kermesse dans les années 60/70.
Ces organistes pouvaient improviser des heures de ritournelles hypnotiques pour accompagner les tours de manèges, les collisions d’auto-tamponneuses et les coups de carabine du stand de tir. »

Pop de Ducasse, tout un concept.

Edition limitée à 30 exemplaires cassettes. Aussi disponible en digital.

Les étoiles n’existent pas – dylan Municipal from dylan Municipal on Vimeo.

Je lui ai répondu que cette question était moins « fun » et infiniment plus primitive que les papous – dylan Municipal from dylan Municipal on Vimeo.

Cheval Pluriel – dylan Municipal from dylan Municipal on Vimeo.

Trés bonne chronique du N!ARK le mag

Le Noize Maker – Farfi(z)a Sessions : sucre, électricité et bonne humeur sur clavier

Ecrit par le . Publié dans Critiques, En direct des studios

Farfiza. Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Vingt-deux points au Scrabble, certes, mais ça ne nous apprend pas grand-chose. La graphie correcte est d’ailleurs « farfisa » et ça ne fait plus que treize points du coup. À moins que vous ne soyez fans invétérés de Jean-Michel Jarre, ce terme doit vous être totalement inconnu. « Ce serait pas genre un saucisson italien ? » m’a-t-on demandé quand j’ai annoncé que je comptais en faire un article. C’est pas un saucisson non, mais c’est bien italien, bravo. Farfisa, grand constructeur (italien donc) d’orgues électroniques et de synthétiseurs dès les années 40, est devenu une grande référence dans la production de claviers au cours des années 60. Pourquoi vous en fais-je tout un fromage ? Parce que c’est justement un de ces instruments qui est au coeur du projet Farfi(z)a Sessions, deux compilations réalisées par Le Noize Maker Studio réunissant pléthore de groupes de la région lilloise. Bienvenue au pays des merveilles éclectiques.

Il y a de ça quelques années, Raphaëlle Duquesnoy (qu’on a interviewée pour vous, ici), sauve un Farfisa Partner 15 prêt à partir pour la décharge municipale. Elle adopte donc cet imposant clavier datant des années 70 et l’entrepose dans un coin de son studio d’enregistrement, Le Noize Maker. Ce réfugié ne tarde pas à intriguer les nombreux musiciens qui passent par le studio : son habillage boisé, ses touches colorées, sa cabine Leslie, et encore tout un attirail appartenant à la préhistoire des synthétiseurs ne peut que susciter l’intérêt d’artistes peu habitués à manipuler pareille antiquité. L’envie d’y pianoter quelques notes se fait vite sentir et nombreux sont ceux qui, entre deux sessions d’enregistrement au studio, s’amusent à jouer du Farfisa. C’est en les voyant faire que Raphaëlle a l’idée de réunir quelques groupes locaux pour enregistrer une compilation de titres joués sur l’instrument qu’elle a sauvé.

Efficacement épaulée par Damien Breux et son label Pilotti, Raphaëlle réunit dix-sept formations de la région lilloise et propose à chacun de créer ou réarranger un morceau en y intégrant comme ils le voudront ce bon vieux Farfisa. L’aventure peut démarrer et tout le monde s’attelle à la tâche pendant que le label Laybell et Ah Bon ? Productions s’associent au projet. Tout ce beau monde finit par offrir aux oreilles du monde entier pas moins de dix-sept morceaux, dont quatorze créations originales, édités en deux compilations sous le nom des Farfi(z)a Sessions, une première autour de groupes pop/folk et la deuxième réunissant des groupes electro/rock.

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Merci à Kévin Jouault Barents.

Chroniques PopNews par Michaël Choisi

Volume 1 – Folk/Pop : http://www.popnews.com/popnews/v-a-farfi-z-a-sessions-volume-1

Au début fut le Farfisa (avec un « s »). Projet au point de départ original, les Farfiza Sessions remettent ce clavier mythique, d’origine italienne mais très populaire dans le Nord, au centre de ces deux vinyles, qui brassent tous les styles avec brio. Ce premier volume fait la part belle au folk et à la pop.

A l’origine de ce projet, il y a le studio Noize Maker qui a sauvé de la disparition un Farfisa Partner 15. Vous êtes interpellés ? Visiblement, vous n’avez pas été les seuls, puisque les musiciens qui venaient enregistrer dans le studio l’étaient souvent, eux aussi. De fil en aiguille, à force de volonté humaine, de collaborations entre labels, les artistes volontaires décident d’enregistrer une chanson en utilisant l’instrument, ce fameux Farfisa. La plupart sont, comme le studio Noize Maker, basés dans le Nord. Découvertes au pluriel pour moi donc, avec d’un côté des groupes que je connais peu et un instrument… ben pareil pour l’instrument en fait.

Le mélange donne un disque totalement déroutant. Pluriel dans les styles, pluriel dans les ambiances et l’utilisation qui est faite de l’instrument. Des coups de coeur personnels, j’en ai. Dylan Municipal et son utilisation minimale du farfisa, avec voix désincarnée, texte cru et son grinçant, m’a ainsi beaucoup intrigué (ça parle d’adultère : « On a trompé l’ennui, puis elle t’a trompé, toi »). Louis Aguilar, qui a déjà eu une chronique chez nous, fait une utilisation plus ludique, genre fête foraine pour adultes sous Prozac : c’est très bien fait, il décroche la queue de Mickey pour son oeuvre (on peut en rapprocher le titre de Tall Paul Grundy, dépouillé sans excès). Plus classique, le titre de Kowalsky Must Die (« Olivia Meteor ») joue sur le terrain d’une pop sucrée, un peu barbe à papa : à déguster avec modération, pas comme le délicieux titre de Peru Peru (déjà repéré… oui, on a des rédacteurs basés là-haut), subtil et à la structure élaborée avec soin. Les derniers participants apportent quant à eux les dernières épices qui relèvent l’ensemble, avec du sucré (Amélie), du relevé (Gunther Carnival) et surtout cette impression qu’au-delà des différences des groupes se dégage une identité commune qui va plus loin que le farfisa, instrument malléable qui a été le point de départ de ce premier volume de découvertes, intrigant et séduisant.

Volume 2 – Electro/Noise : http://www.popnews.com/popnews/v-a-farfi-z-a-sessions-volume-2

Après un premier volet dit « Pop/Folk », c’est « Electro / Rock » qui est au programme du second volume. Le casting m’est un peu plus connu, et le résultat se révèle encore plus concluant que sur le premier disque. Il y a une variété toujours maîtrisée, des zones d’ombres particulièrement séduisantes (comme Cercueil et son « AFTR D. », qu’on pourrait chanter dans un cimetière un soir de pleine lune sans avoir l’impression d’être hors sujet ou cliché), des morceaux qui flirtent avec la série noire (« No Pan ! » de Narthex et Vladimir, qui offre un numéro d’équilibre entre folie rampante et menace sourde) ou qui réveillent le fantôme du groupe Jack the Ripper (Oui mais Non sur « La morsure ») avec des coups de sang qui succèdent à cette rage en sourdine. Plus léger, voire aérien, Lepolair et Lumincolor avaient eux ouvert le disque sous des formes plus mélancoliques.

Le climat est quand même électrocuté quand arrive la face B et les plus enlevés titres de L’Objet, tout en rythmes saturés, de Shiko Shiko qui garde son énergie intacte et semble s’amuser en semant le Farfisa en notes éparses au milieu des cavalcades de batteries et demi-tours rythmiques.
A chaque fois, l’instrument se tord aux envies des musiciens, tous très inventifs dans la façon de l’utiliser, en premier plan comme en une touche savamment introduite dans leurs univers musicaux, souvent dotés d’une couleur bien marquée. Je me suis surpris à tendre l’oreille pour déceler le Farfisa, et le double objectif (enfin, je le présume) de découvertes à la fois de groupes et d’un instrument emblématique fonctionne à merveille. Sans concessions, ces sessions donnent envie d’en savoir plus sur les groupes présents… et de commander un Farfisa pour Noël ?

par

piloTTi et les Farfi(z)a Sessions à l’honneur au Mexique

Viva Mexico!
Des morceaux issus des disques du label piloTTi et 3 titres des Farfi(z)a Sessions ont été sélectionnés pour une compilation à télécharger du News Culturel mexicain Marvin; et pour dylan Municipal, c’est « Surf à moscou » et « Pieds nus » qui sont du voyage!
C’est en association avec l’alliance française de Mexico pour fêter la musique et pour télécharger gratuitement tout ça c’est par ici :

www.marvin.com.mx/musica/playlist/marvin-celebra-la-fiesta-de-la-musica/10838

Farfi(z)a Sessions Volume 2 « Electro/Rock »

Le 25 juin, chez tous les bons disquaires, en vente directe sur le site et bandcamp.

Ce volet « Electro/Rock » rassemble 8 morceaux inédits dont :

Face A : Luminocolor – Alta Agua, Lepolair – Life in a box, Cercueil – AFTR D., Narthex et Vladimir – No Pan !

Face B : Oui Mais Non – La Morsure, L’Objet – F, Shiko Shiko – Masca Masca, Ed Wood Jr – Theme 0

Vinyles 180 grammes, en 300 exemplaires.

 

Plus d’infos sur farfizasessions.com

Release Party des Farfi(z)a Sessions à la malterie le 29 juin

A l’occasion de la Release Party, et en présence de ce bon vieux farfisa, une grosse partie du casting ayant contribué à ces sessions, viendront nous jouer leurs compositions en live, mais aussi nous arranger quelques autres morceaux pour l’occasion. Tout comme la compilation, cette soirée promet un line up éclectique et pas mal de surprises vintages et bricolées !

 

Le line up de cette soirée :

Narthex et vladimir
Ed wood Jr
Peru Peru
Tall Paul Grundy
L’Objet
Louis Aguilar
Ô Superman
Shiko Shiko
Dylan Municipal
Marvin Hood
Oui Mais Non

 

vendredi 29 juin 2012
20h @la malterie, 42 rue kuhlmann 59000 LILLE
tarif: 5€
http://lamalterie.com/
réservations : question@party-program.com

Plus d’infos sur le site de la malterie

Farfi(Z)a Sessions Volume 1

Le 21 mai, chez tous les bons disquaires, en vente directe sur le site et bandcamp.

Ce volet « Folk/Pop » rassemble 9 morceaux inédits dont :

Face A : Gunter Carnaval – Retentir, Louis Aguilar – I’ll Be Alone, Amélie – Gone for Good, Tall Paul Grundy – Wine and Mandarine

Face B : Marvin Hood – Olivia Meteor-Kowalsky Must Die, Ô Superman – Ô Sun, Dylan Municipal – Sur le Parking, Joy With Colors – Meet Me In The Backyard, Peru Peru – The Moth or the Flame

Vinyles 180 grammes, en 300 exemplaires.